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Tendance – Célébrités : Estella Warren by Jérémy Coquement

Tendance – Célébrités : Estella Warren by Jérémy Coquement

Estella Warren, ex-championne de natation synchronisée, a très vite été mannequin pour des marques, mais aussi actrice dans des grosses productions cinématographiques. Ce que nous savons moins en revanche c’est son implication pour les associations pour aider les sans-abris et son implication dans la lutte contre le cancer du sein. Aujourd’hui, Estella Warren vit à Los Angeles et nous accorde en exclusivité une interview pour Crush Magazine.

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Jérémy Coquement :
Bonjour Estella, les Français vous connaissent comme actrice. Vous avez joué dans le film «La planète des singes» de Tim Burton, «Driven» avec Sylvester Stallone, «Kangourou Jack» produit par Jerry Bruckheimer et j’en passe … Vous avez fait la couverture de Vogue, Glamour, GQ, Sports Illustrated, Vanity Fair, Cosmopolitan, et vous avez surtout joué le rôle du petit chaperon rouge dans une publicité réalisée par Luc Besson pour Chanel…
Vous avez eu une carrière incroyable depuis votre plus jeune âge, comment expliquez- vous ce succès ?

Estella Warren : Je ne sais pas s’il faut appeler ça du succès ou plutôt du travail. Depuis le début, ça a toujours été comme ça, comme le fait que j’ai commencé la natation à l’âge de 7 ans. Il y a beaucoup de discipline quand on nage avec des athlètes olympiques. J’ai toujours pensé que le travail s’obtient par le travail. Pourtant, je crois que dans le domaine de la mode et de la comédie, il faut travailler dur mais il y a aussi le facteur chance. Le passage de la mode à la comédie a été un choc. Parce que je ne devais pas nécessairement travailler avec la même discipline que la natation.
Je dois me souvenir de mes racines pour être la meilleure actrice que je pourrais être, et ne pas être quelqu’un d’autre. Seulement ensuite, j’aurais la liberté de pouvoir réussir tout ce que j’entreprendrais et tout ce qui m’a inspiré.

JC : Quel a été votre plus beau souvenir en tant que mannequin?
EW : C’est la campagne de Chanel n°5. La grandeur du lieu de tournage, le bel hôtel, l’énergie sur le tournage, c’était la première fois que je voyais quelque chose d’aussi glamour. Le souvenir de l’hôtel à Rome, était aussi particulier que l’odeur des draps, et de l’argenterie dans laquelle ils avaient servi le repas du room service. Je suis tellement reconnaissante envers Luc Besson et Jean-Paul Goude. Jean-Paul Goude a produit la première campagne de parfum que j’ai faite : Eau De Eden.
Chanel m’a fait venir à Paris un jour pour rencontrer Luc, mais la plupart des gens ignorent que je ne savais même pas pourquoi j’allais là-bas. Quand j’ai su que c’était pour Chanel n°5, je n’ai pas pu me contenir parce que ma mère a porté Chanel n°5 toute sa vie. Aussi, avant moi c’était Catherine Deneuve et Marilyn Monroe. Représenter ce parfum était au-delà de mes rêves les plus fous !

JC : Vous avez été championne de natation synchronisée, continuez vous à aller à la piscine régulièrement ?
EW : Je saute rarement dans une piscine sans avoir une véritable envie de nager. Cependant, j’adore l’océan. J’adore le surf et la plongée. C’est plus tranquille de vivre près de l’océan.

JC : Avez vous gardé des bonnes relations avec Stallone ?
EW : J’ai adoré travailler avec Sly. Il était tellement attentionné, et les gens ignorent qu’il écrit la plupart de ses films. C’est un homme bon, génial en tournage, et il a été un excellent modèle pour moi !

JC : Vous avez de nombreux talents ! Vous êtes actrice, mannequin mais aussi photographe et peintre. racontez-nous cette passion pour la photo et la peinture.

EW : Quand je vivais à New York, j’ai commencé à peindre. J’ai traversé des mauvais moments, et j’avais be¬soin d’un dérivatif dans la création pour libérer toute l’énergie artistique que j’avais. Je ne sais pas pourquoi j’ai arrêté la peinture…Je pensais peut-être que je n’étais pas très douée.
La photographie m’est venue grâce à Ellen Von Unwerth, elle a été la 1ère photographe avec laquelle j’ai travaillé, pour le Vogue italien. Elle était au Château Marmont, on dînait toutes les 2 et nous avons commencé à faire des photos marrantes. Elle m’a défié avec la photographie alors qu’elle savait que je ne prend jamais de photos. J’ai senti à ce moment que j’avais la passion pour ça. J’adore capturer le moment où quelqu’un ignore être photographié.
Selon moi, le meilleur moyen d’y arriver est de n’avoir personne d’autre autour. C’est difficile à faire selon l’âge de la personne et son milieu social; les gens dans les affaires, les avocats, etc.
Ils veulent être sûrs que le photographe fait ce qui est le mieux pour eux, ce que je comprends. Je déteste faire des comparaison avec la cuisine, mais le fait d’avoir trop de cuisiniers dans la cuisine ne veut pas forcément dire qu’ils vont faire une bonne soupe.

JC : Pensez vous un jour venir exposer vos photos et peintures à Paris lors d’un évènement organisé par Crush Magazine par exemple ?

EW : J’adorerais ! Je serais tellement honorée si je pouvais montrer mes photographies et mes peintures à Paris organisé par Crush Magazine … quand vous voulez !

JC : Que pensez vous de la France ?
EW : J’adore profondément la France. Chaque chose que je fais dans la vie, l’art, la mode, la cuisine et les films, c’est l’essence de Paris. C’est la vie qui est semblable à l’art, ou l’art qui est semblable à la vie. Je pense que les français savent y faire.

JC : Vous soutenez de nombreuses associations qui luttent contre le cancer du sein et vous êtes bénévole pour les sans abris. Parlez-nous de votre engagement et de votre implication

EW : Je travaille beaucoup pour la lutte contre le cancer du sein, et j’en suis très fière. Je suis consciente que ça peut toucher quelqu’un à n’importe quel moment.
Quand j’ai commencé à être bénévole, je n’ai pas commencé comme une chef mais comme une serveuse. C’est pour ceux dans le besoin, mais il faut qu’ils le veulent. Ils doivent travailler pour améliorer leurs vies, prendre leurs médicaments pour pouvoir venir au restaurant. C’est la nourriture gastronomique du Chef Derek Walker appelée «Two Time Chop Champion». Quelques fois ce sont des familles et des petits enfants. Je ne pourrais jamais assez exprimer ce que cela m’a apporté. Ça a changé ma perception de la vie.
Même en tant qu’actrice comment pouvez-vous jouer un personnage si vous n’avez jamais testé ce que vous jouez. Vous devez vous salir les mains conduire un bus, servir, faire des choses vraies, difficiles, travailler pendant des journées entières. J’adore sortir et explorer, je suis très curieuse. Peut-être même avec un côté voyeur, (rires) heureusement pas beaucoup. J’adore voir les pensées intérieures dans l’esprit d’autres personnes, peut-être dans une image ?

JC : Quels sont vos projets ? (TV, Cinéma, mode…)
EW : J’ai appris à ne pas trop planifier à l’avance, pour ne pas que Dieu se moque de moi.

JC : Avez-vous trouvé l’amour ?
EW : J’ai déjà trouvé l’amour. J’ai été amoureuse et assez chanceuse pour être aimée.

JC : Crush Magazine aspire à être distribué à Los Angeles très bientôt, souhaiteriez vous être notre marraine et nous aider à nous implanter aux USA ?

Estella Warren : Je serai ravie d’aider le magazine à s’étendre à l’international … souvenez-vous que je suis Canadienne 🙂

JC : Merci Estella Warren et j’espère vous voir très bientôt
EW : Merci beaucoup Jérémy.

Estella Warren, interview, Jérémy Coquement, questions, magazine

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