Castor Club, le bar à cocktails du quartier de Saint Michel
Principalement connu pour ses restaurants à touristes ou ses bars pour étudiants, le quartier de Saint Michel ne brille pas particulièrement pour ses bars à cocktails. Comme chaque exception confirmant la règle, le Castor Club Cocktail Bar sort la tête de l’eau pour attirer une clientèle jeune et cool, amatrice de boissons mélangées de haut niveau.
Le Castor est du genre timide, c’est bien connu. Il se planque dans une rue discrète à deux pas de l’intersection des boulevards Saint Michel et Saint Germain. On le reconnait à sa façade en bois qui tranche avec les murs en pierre du quartier. A l’intérieur c’est comme à l’extérieur, du bois partout. Seuls les tabourets et les petites banquettes, en velours sombre, viennent adoucir le cadre et le rendre confortable.
L’ambiance générale est véritablement « Southern Style ». Une playlist pointue de chansons nord-américaine de la première partie du 20ème siècle teintée de blues, de country et de swing se fait tranquillement entendre sans s’immiscer dans les conversations. Les abat-jours imprimés rétro confirment l’impression globale donnée par l’établissement : on se sent bien.
Pour valider ce cadre intime et cosy, il faut que les consommations suivent le rythme. La carte des cocktails propose 11 créations assez pointues, vendues chacune 13 euros parmi lesquelles on trouve le fameux Chirac95 best-seller du bar à base de Calvados, de Génépi et de Schrub pomme.
Lors de notre passage nous avons également testé l’Episcopale Smash à base de Chartreuse verte et jaune, d’Ananas, de Citron vert et de Bitter. Ce cocktail est un voyage en montagne, frais et ponctué de senteurs herbacées.
Enfin nous avons terminé par un Banana Flip, un véritable dessert à boire à base de Rhum, de Galliano (liqueur italienne mélangeant sept infusions), de Sherry Fino, de Sirop de Banane, d’œuf de caille, de Crème fraiche légère et de Noix de muscade. Plutôt dense et sucré, ce cocktail surprend malgré tout par son équilibre, à aucun moment on est écœuré par son contenu.
Vous l’avez compris nous avons apprécié ce Castor Club. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls puisque depuis 4 ans il est très fréquenté, même en semaine. A ce titre, je vous conseille de ne jamais arriver trop tard au risque d’éprouver les pires difficultés pour accéder au comptoir.
Guillaume
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Crédit photos : ParisianWalkways