Rencontre avec Stanislas
Le rétro redevient tendance avec Stan Rittner
Candidat de la toute dernière saison de la Star Academy, Stanislas se consacre aujourd’hui à la réalisation de ses projets. Le dernier en date : le single « qui tu es ? » et son clip sensationnel qui sortira prochainement.
Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?
S : Je m’appelle Stanislas Souffoy-Rittner avec comme nom d’artiste Stan Rittner. J’ai 25 ans et je viens de faire une émission : la Star Academy.
Avant ça, j’ai obtenu un bac général économique et social que j’ai passé en Bretagne. Cela m’a amené aux études artistiques.
J’ai fait une école de comédie musicale sur 3 ans où je suis sorti triple diplômé en chant, danse et théâtre. Puis, j’ai passé un an dans l’une des plus grandes écoles d’Europe de danse urbaine : la Juste Debout School. J’ai pu apprendre les bases de la danse street, ce qui m’a amené aujourd’hui à construire mon projet : ramener la funk en France.
Qu’est-ce qui a changé dans ta vie depuis la Star Academy ?
S : Ce qui a changé, c’est surtout la notoriété. Avant on était des jeunes de toute la France encore inconnus et cette émission nous a propulsé en termes de notoriété. Avant, j’avais 8 000 abonnés sur Instagram, et lorsque je suis sorti, j’en avais 150 000. Puis, quand on va faire ses courses, les gens peuvent nous reconnaître et nous arrêter pour prendre une photo… En termes de notoriété, ça change beaucoup de choses.
Ensuite, sur le plan artistique, cette notoriété a donné du poids à mes projets. Par exemple, dans mon cas, j’ai envie de faire revenir la funk en France, et grâce à cette notoriété, j’ai pu réunir des gens autour de mon projet. Avant, ces personnes ne m’auraient pas forcément donné crédit, car j’étais personne et aujourd’hui, qu’on ait pu voir qui j’étais, comment je travaillais et quelle était ma personnalité, des personnes se sont intéressées à mon projet. Il y a eu une grosse mise en avant sur le plan artistique.
Cette émission a aussi été une évolution personnelle. J’ai appris beaucoup de choses sur moi-même et j’ai pu développer mes propres projets.
La Star Academy, c’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres. On sait que Cenzo, Chris et toi vous êtes liés d’amitié au cours de cette aventure, êtes-vous toujours en contact aujourd’hui ?
S : Oui ! En fait, ce qu’il s’est passé à la sortie de la Star Academy, c’est que tout le monde s’est mis à bosser sur ses projets. Donc, forcément, cela demande beaucoup de temps et de travail. Mais on se donne des nouvelles, on s’est aussi croisé sur des événements. D’ailleurs, je suis parti avec Chris à Marrakech récemment pour le 4L Trophy. On a pu se revoir et passer des moments ensemble.
Mais bien sûr, le fait de travailler en tant qu’indépendant me donne beaucoup de travail, car je gère de A à Z toute ma direction artistique ce qui fait qu’on se voit moins. Cependant, on essaye toujours de se voir et de prendre des nouvelles.
Des futurs projets pro à venir ?
S : Mon premier single intitulé « qui tu es ? » vient de sortir et le clip sera à découvrir la semaine prochaine. Je suis très fier de ce clip, car au départ, j’ai tout fais tout seul car je n’avais pas d’équipe. Donc je me suis dit que j’allais réunir des gens que j’aime bien autour de ce projet.
Sur ce son, j’ai bossé avec Otta sur l’écriture du texte. J’ai également travaillé avec Jérémy Chapron, et d’autres… Ils ont tous cru en moi et en mon projet ce qui a permis la réalisation de ce premier titre avec ce clip.
Étant donné que je travaille en indépendant, je suis d’autant plus fier de ce projet, car tout vient de moi. Et avec tout ce soutien, on a pu faire quelque chose qui était vraiment inscrit dans ma direction artistique, c’est-à-dire : rétro et tendance, élégant et extravagant !
Par conséquent, dans ce que je propose, tout a été fait comme dans les années 80. Cela signifie qu’il n’y a pas de boucles tirées de sites web. On a travaillé avec une vingtaine de synthés des années 80 avec des boîtes à rythmes. L’ordinateur était juste là pour enregistrer. Tout est fait à l’ancienne, jusqu’à la pochette du single ! Elle a été faite avec une vieille lentille en termes de photographie qui date des années 80, et avec des vieilles lumières…
Concernant le clip, on a pris le parti-pris de le faire en 4/3 pour faire un petit clin d’œil à Gloria Gaynor avec qui j’ai eu la chance d’échanger. Je suis très content que tout cela me ressemble et que toutes ces personnes derrière moi aient cru en moi et en mon projet. Le but, c’est d’arriver avec quelque chose d’ancien qui fasse plaisir à tout le monde en prenant le parti-pris du rétro. En fait, je veux montrer qu’on peut avoir une image à la fois rétro et très tendance et que c’est tout simplement intemporel. J’ai envie de faire revenir la funk en France et ça arrive…
Quelles sont tes inspirations musicales ?
Mes inspirations sont Jimmy Rockwell, Elvis Presley parce que j’aime beaucoup ce qu’il a été et la carrière qu’il a eu. Elton John est aussi une source d’inspiration pour la folie de ses costumes, de sa direction artistique en général que j’aime énormément. Mais aussi pour citer quelqu’un de plus proche, M Pokora. J’admire la carrière qu’il a eue, c’est un vrai showman !
Plus globalement, les années 50-60 à l’américaine sont de grandes sources d’inspiration pour moi. J’assume totalement ce côté rétro, car c’est qui je suis et je sais qu’il faut que j’en fasse ma force ! Je peux dire que je suis un vieux dans un corps de jeune en quelque sorte ! Mais je veux montrer qu’on peut être rétro et tendance à la fois.
D’ailleurs, aujourd’hui, que ce soient les grands-parents, les parents ou les enfants, tout le monde écoute de la musique des années 80 : de Frédy Mercury, à Wham en passant par George Michael qui sont aussi mes inspirations. Aujourd’hui encore, nous continuons de les idolâtrer alors qu’ils ne sont plus là. Par conséquent, mon objectif, c’est d’offrir tout ce que j’ai à donner tout en restant qui je suis.
Lors de la Star Academy, on a pu découvrir que tu étais un très bon chanteur, mais aussi un très bon danseur… Aujourd’hui, y a-t-il un domaine que tu souhaites explorer plus qu’un autre ?
J’ai commencé dans le domaine artistique avec la danse depuis l’âge de 9 ans. À la base, je voulais être chorégraphe, mais la vie a fait que je me suis dirigé vers d’autres branches. J’ai alors découvert le chant à 17 ans avec la comédie musicale. Puis, j’ai réalisé que je ne voulais pas choisir entre la danse et le chant. J’ai vraiment envie de montrer aux Français qu’on est capable de tout faire.
D’ailleurs, quelqu’un qui le fait très bien, c’est M Pokora. Sur scène, il danse, il chante et cela montre bien qu’on est aussi capable en France de faire des shows à l’américaine.
Je ne vais donc pas choisir entre la danse ou le chant, je vais faire les deux comme je l’ai fait dans mon clip. J’ai également passé des castings pour des longs métrages et des séries à la rentrée, j’attends les réponses. Mais cela montre bien qu’on peut être partout et qu’au final tous les univers se rejoignent !
Aujourd’hui, est-ce que tu te considères aussi comme un influenceur ?
Alors, je ne me considère pas comme un influenceur, mais comme un artiste. Cependant, j’espère un jour pouvoir influencer les gens grâce à ma musique.
Je ne gagne pas ma vie grâce aux réseaux sociaux et je n’en ai pas envie. Je ne me considère donc pas comme influenceur puisqu’aujourd’hui, il s’agit d’un véritable métier. Je me considère simplement comme un artiste et j’espère influencer les gens grâce à l’artiste que je suis et grâce à la musique que je vais faire.
Plutôt TikTok ou Instagram ?
Je suis plutôt Instagram. En ce qui concerne TikTok, je m’en sers plus pour le côté « pas prise de tête ».
De plus, avant La Star Academy, on ne devait pas gérer nos réseaux sociaux comme on doit le faire aujourd’hui. Désormais, on a une image, on est suivi et on doit donc gérer nos réseaux d’une certaine façon. Toutefois, je ne veux pas non plus me prendre la tête et oublier les moments de vie qui compte réellement.
Pour en revenir à TikTok, c’est plus un endroit où je me fais plaisir. Quant à Instagram, je poste des choses plus sérieuses et de façon plus régulière : shooting photos, contenu mode, courts métrages, etc.